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Image de Kari Shea

"Quand tu danses, tu peux t'offrir le luxe d'être toi."

                Paulo Coehlo.

Les bienfaits de la danse

La danse a de nombreux bienfaits pour le corps et l'esprit, notamment

  • Cardio: La danse est une activité physique complète qui tonifie les muscles, augmente la capacité respiratoire et fait travailler le cœur. 

  • Mémoire: La danse stimule le cerveau, ce qui peut aider à lutter contre le déclin cognitif. 

  • Humeur: La danse peut aider à lutter contre l'anxiété et la dépression, et à améliorer l'humeur. 

  • Souplesse et mobilité: La danse sollicite de nombreux muscles, ce qui contribue à maintenir la souplesse et la mobilité. 

  • Santé articulaire et osseuse: La danse a des bienfaits pour la santé articulaire et osseuse. 

  • Relations sociales: La danse pratiquée en groupe favorise les relations sociales. 

  • Estime de soi: La danse peut aider à améliorer l'estime de soi. 

  • Identité culturelle: La danse traditionnelle peut aider à renforcer le sentiment d'identité et à transmettre des valeurs. 

"Je loue la danse car elle libère l'homme de la lourdeur des choses et lie l'individu à la communauté. Je loue la danse qui demande tout, favorise santé et clarté de l'esprit et élève l'âme."

                Saint Augustin.

Quelques vidéos sur les bienfaits de la danse 

Les 6 bienfaits de la danse pour s'y mettre dès maintenant

A mi-chemin entre l'art et le sport, cette discipline exigeante apporte d'immenses satisfactions, et pas seulement sur le plan physique. Et si on piquait quelques astuces aux danseurs pour vivre mieux au quotidien ? Explications. 

On s'est toutes rendu compte au moins une fois que le sport permettait de se (re)trouver et d'améliorer son rapport à soi et aux autres. Ainsi, Michelle Obama et Eva Longoria gèrent leur stress grâce au pranayama - la respiration du yoga -, Reese Witherspoon puise son énergie dans des cours de cardio danse et Jessica Alba sa détermination dans les arts martiaux. Peut-on profiter des vertus de l'exercice quand on n'est pas sportive ? « Oui ! » assure Wayne Byars, professeur de danse classique qui officie depuis plus de trente-cinq ans dans la capitale. Dans son livre, « Leçons de danse, leçons de vie » (éd. First), il propose de s'inspirer des étoiles pour améliorer sa vie. L'objectif ? Explorer les outils du danseur pour se reconnecter à ses émotions et profiter d'une vie plus harmonieuse sans forcément chausser des pointes. Il nous livre ses secrets.

Apprendre à être bienveillante avec soi-même

Les danseurs entretiennent un rapport complexe au miroir, élément central du studio de répétition. Pour se juger de façon moins négative, Wayne Byars leur propose comme à nous d'ailleurs, de commencer par écouter ses pensées face à la glace : « Mes pirouettes sont lourdes, je manque de souplesse » ou « J'ai les paupières qui tombent, mes cuisses sont grosses ». Puis d'entendre cette petite voix intérieure qui nous dit : « Mon cou-de-pied n'est pas parfait, mais mon port de tête est altier » ou « Oui, mais j'ai les yeux qui brillent et un sourire immense ». En effet, on craint souvent de faire face à notre reflet. La raison ? On se focalise tellement sur ce qu'on estime être des défauts qu'on en oublie nos qualités. L'idée est d'apprendre à se voir plus globalement, esprit et charme compris. Pour le professeur, « le miroir n'est ni bon ni mauvais, c'est une illusion puisqu'il ne nous renvoie que notre 'enveloppe corporelle' ». Il poursuit en évoquant la chirurgie esthétique : « Après une légère intervention au niveau du visage, l'entourage ne remarque pas la disparition de nos rides, mais nous félicite pour la luminosité de notre teint ou nos traits reposés. Car les autres ne se focalisent pas sur nos défauts. Il faut en prendre de la graine pour se détacher de ce qu'on n'aime pas afin de se concentrer sur ce qu'on apprécie. » À l'extérieur comme à l'intérieur. Luna, créatrice du concept Elgo, des cours qui mixent fitness et chorégraphies en talons, est convaincue de l'efficacité de l'exercice. « Au début, mes élèves enfilent des tenues larges, appréhendent le miroir et se placent au fond de la salle. Petit à petit, elles apprivoisent leur corps, acceptent mieux leurs défauts et se concentrent davantage sur leurs qualités. Résultat, elles finissent par porter des leggings et des stilettos, elles font la paix avec leur reflet. »

« Au fil des cours, les femmes se métamorphosent, elles se redressent, assument leurs mouvements. c'est ce que j'appelle le grand débridage ! » Fauve Hautot, danseuse

Accepter la frustration pour s'épanouir

« Trompez-vous, trompez-vous vraiment beaucoup », voilà ce que M. Byars aime répéter à ses élèves. Pour apprendre et progresser, il est nécessaire de se confronter à l'échec et à la frustration, puis de digérer le tout. « J'ai vu des danseurs rater leurs auditions et affirmer qu'ils s'en fichaient. Sauf que c'est faux, ils se mentent à eux-mêmes et cela peut-être dangereux, estime-t-il. Car ce déni peut se transformer en colère, en anorexie ou en dépression. » Mieux vaut accueillir l'échec et pleurer un bon coup. « Tout le monde se plante, et ça m'arrive aussi, même sur scène, reconnaît Fauve Hautot, danseuse et figure récurrente de l'émission 'Danse avec les stars' sur TF1. Mais ce n'est pas grave, puisque j'ai participé, elle est là ma fierté ! » Géraldine Werner, danseuse et fondatrice de BarreShape, cours de renforcement musculaire inspiré de la danse classique, explique que c'est en se confrontant à la frustration qu'on a le pouvoir de gagner : « La danse, c'est beaucoup de travail et d'efforts pour des résultats minimes, beaucoup de déceptions, de découragement et de remises en question. Il faut être forte pour ne pas décrocher, mais c'est ça qui forge le caractère et engendre le dépassement de soi. » Des mantras qui se vérifient autant dans le milieu professionnel que dans le sport.

Trouver le bon équilibre entre discipline et lâcher-prise

Dans la vie comme dans la danse, il faut suivre des règles et faire preuve de discipline, mais pour ensuite mieux s'en détacher. S'ancrer pour mieux prendre son envol. Pour Fauve Hautot, l'un ne va pas sans l'autre : « La danse, c'est d'abord le travail physique et la rigueur, mais aussi la joie, le bien-être, la sensation de liberté, et l'épanouissement personnel. » Pour acquérir des bases solides et pouvoir ensuite en profiter, Wayne Byars conseille le kaizen, une philosophie japonaise qui vise à améliorer le quotidien en douceur, chacun à son rythme. Le principe ? Consacrer au moins cinq minutes par jour à ses projets, sans se mettre de pression, avec, à la clé, une réussite sereine. Cela nous aiderait à supporter quotidiennement une importante charge mentale (travail, enfants, etc.). Son astuce donne (très) envie :

 

« Adulte, sous le poids de nos responsabilités, on oublie comment on jouait quand on était petite. Parfois, il faut savoir replonger en enfance, tirer les rideaux quand on est seule chez soi et se laisser aller sur de la musique, se lâcher ! L'effet de griserie est immédiat et fantastique. C'est en se faisant ainsi du bien à soi-même qu'on parvient à mieux donner aux autres. »

Danser pour exprimer ses émotions

« La danse, c'est le langage caché de l'âme », disait la danseuse et chorégraphe américaine Martha Graham. En effet, le corps est relié au cerveau, le mouvement fait partie de la vie, et danser, c'est connecter les pensées aux gestes. Et parce que le corps renferme nos peurs, nos doutes, nos blessures, quand on danse, c'est toutes les émotions qu'on laisse s'exprimer. Un procédé cathartique nécessaire pour être heureux d'après Wayne Byars. Ses préconisations ? Choisir le style qui correspond à sa sensibilité, selon la musique que l'on aime (country, rock, salsa...) et se tourner vers un bon professeur qui respecte le corps de ses élèves. « Dans ces moments rares qu'offre la danse, ces instants où l'intellect et le coeur vont de pair, on oublie tout, c'est encore mieux que des vacances ! » s'amuse-t-il. Christine, 48 ans, pratiquante de l'Elgo, valide : « J'ai perdu un être cher, et je suis tombée dans un mutisme, une grave dépression pendant des mois. Puis j'ai décidé d'aller prendre des cours de danse et, assez rapidement, ça a provoqué un déclic. Quand je dansais, je n'étais plus seule, je ressentais de nouveau la vie en moi, j'évacuais ma souffrance à travers mes gestes. Ça a été une vraie thérapie. » Quant à Camille, 28 ans, férue de West Coast Swing, un genre de rock acrobatique, elle voit la discipline comme une pratique « qui permet de s'évader, de se lâcher et de ne plus avoir peur du regard des autres ». Pour Fauve Hautot, les cours qu'elle dispense sont aussi une façon de débrider ses élèves : « Lors du premier cours, je leur demande de marcher, l'une après l'autre, de façon normale. Là, elles sont timides, les épaules en dedans et le regard vers le sol. Ensuite, je leur réclame un deuxième passage où elles doivent marcher, mais en me montrant qui elles sont. Au fil des cours, les femmes et leurs déambulations se métamorphosent, elles se redressent, assument leurs mouvements et s'applaudissent vigoureusement entre elles. C'est ce que j'appelle le grand débridage ! »

« Parfois, il faut savoir replonger en enfance, tirer les rideaux quand on est seule chez soi et se laisser aller sur de la musique, se lâcher ! » Wayne Byars, Professeur de danse classique

Acquérir la bonne posture mentale

Pour améliorer sa pratique sportive, il faudrait avant tout nourrir des pensées constructives. Et mettre en pratique cet adage des athlètes : « To be in the zone » (être au top de sa forme). Le but ? Mettre de côté ses appréhensions, ses doutes, mais aussi ses excès de confiance pour accéder à l'intégralité de son potentiel. Se plonger dans un état « neutre » afin de se rendre disponible. Wayne Byars compare cette posture mentale à la vigilance calme dont fait preuve le félin dans la savane, connecté à lui-même, mais aussi à son environnement, détendu pour pouvoir mieux agir lorsque sa proie se présentera. Émeline, 38 ans, pratiquante de modern jazz, commente cet état qu'elle a réussi à atteindre au fil des cours : « Pour mémoriser les pas et les caler sur la musique, j'ai dû apprendre à me centrer et à me dire que j'allais y arriver. Peu à peu, j'ai pris conscience que cette capacité de concentration était en train de révolutionner mon rapport à moi-même, me permettait de retrouver une harmonie entre mon physique et mon esprit. » Car le corps est avant tout une unité psycho-psychique, pour l'apprivoiser, il faut l'accompagner de pensées positives. « Pour le 'To be in the zone', toutes les parties du corps ainsi que le mental doivent être ressentis comme une unité », analyse Wayne Byars.

Mieux surmonter ses peurs

Appréhender le trac avant de monter sur scène ou passer une audition, c'est la routine pour un danseur. Pour gérer ce type de stress, Wayne Byars nous propose cet exercice d'auto-hypnose qu'il fait régulièrement pratiquer à ses élèves. La veille d'un entretien ou d'un rendez-vous important, juste avant de dormir, préparez votre inconscient en vous faisant un petit film dans la tête : imaginez l'événement du lendemain en train de se dérouler dans des conditions optimales, en impliquant tous les sens, la vue, l'ouïe, l'odorat... Le moment venu, l'inconscient va prendre le relais et agir pour diminuer le trac en se remémorant ce film. Efficacité garantie. Et pour surmonter la peur de vieillir, encore plus terrible pour les danseurs - ils prennent leur retraite très jeunes - que pour la plupart d'entre nous, Wayne Byars invite, une fois encore, à essayer de ne pas se réduire à son seul physique, au risque de ne plus rien oser faire. L'antidote ? Bouger pour s'exprimer, s'affirmer et se sentir vivant, et peu importe que ce soit par la danse, la marche ou le jardinage. « J'ai vu des femmes très âgées faire des choses sublimes avec leurs corps, confie le danseur. Moi-même, à 65 ans, je ne peux plus réaliser les mêmes mouvements qu'avant, mais je m'exprime différemment, c'est une continuité et une chance. » Patricia, 60 ans, adepte de la danse contemporaine, confirme : « Quand on bouge, même si notre corps n'est plus ce qu'il était, on se sent bien, plus jeune, on accepte mieux son vieillissement. » Un constat qui se vérifie également à 30 ans, quand un mode de vie trop sédentaire coupe beaucoup d'entre nous de leurs sensations.

https://www.elle.fr/Minceur/Bien-etre-relaxation/Bienfaits-de-la-danse-3603947

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